Par Stéphanie Shoiry
J’ai 36 ans.
Je n’ai pas d’enfants…
Toutes mes journées de maladie au bureau sont pour MOI.
Je n’ai pas 25 rhumes par hiver.
Quand je me réveille à 5h30 du matin, c’est pour aller aux toilettes.
Quand je vais au parc, c’est pour jouer à la pétanque.
Quand je mange, personne ne dépose des morceaux de nourriture déjà mâchouillés dans mon assiette parce que « J’aime pas ça ».
Quand j’en vire une, je dors toute la journée le lendemain.
Quand j’entends le mot « maman » prononcé 12 fois en ligne, que mon amie n’entend juste plus, je tape sur son épaule pour lui dire que sa fille a envie de caca, puis je continue de discuter ou je vais me chercher un verre. Ça dépend de comment j’feel.
Quand je vais souper chez ma sœur un soir de semaine et que ça crie pendant 2h sans arrêt, je quitte, prétextant avoir besoin de « faire mes affaires ». Je vais prendre un petit bain, avec de la mousse et un bon livre. Même que des fois, j’allume une chandelle.
Mais SURTOUT.
J’ai du temps pour mes 5 neveux et nièces de sang et ma dizaine de cœur.
Quand je suis à quatre pattes avec eux, c’est parce que j’ai envie de jouer.
Quand j’essuie leurs petites bouches pleines de spaghetti, c’est parce que ça me fait plaisir d’aider leurs parents.
Quand mon neveu de 4 ans me demande pour une 46e fois en 15 minutes de faire semblant de le faire cuire dans le four, je le fais…encore. (Parce que je m’en vais après.)
Quand leurs nez coulent, je les mouche parce que…ça m’écœure un bébé morveux que les parents n’essuient même plus. Sérieusement gang, c’est dégueulasse.
Quand on part faire une marche en famille dans le bois et qu’après 3 minutes, mon neveu fait le bacon parce qu’il ne veut plus marcher, je le prends sur mon dos. (Alors que mon frère, lui, lui a dit de sécher là.)
Les petits de mon frère et de ma sœur m’appellent « Nini ». C’est l’un des premiers mots que ma nièce Juliette a dit. « Nini ».
À 4 ans, elle a dit, « Moi quand je serai grande, je ne veux pas être une maman ou une amoureuse, je veux être une tante, comme Nini. » 😍
C’est quand même une chance d’avoir un cœur libre. J’ai de la place à l’infini pour les aimer et faire des choses que je ne ferais pas si j’étais maman.
Finalement, c’est un ben gros privilège que d’être une matante…qui a du temps.
À vous, Juliette, Charles, Simone, Philippe et Alice. Mon cœur ne serait pas aussi rempli si je ne vous avais pas. ♥️
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Magnifique !!! Merci ♡